Quelle est la différence entre un rachat et une avance ?

Une avance en assurance vie représente un prêt à durée déterminée accordé par l'assureur. Concrètement, l’assureur prête, moyennant intérêt, une partie des fonds investis sur votre contrat (entre 60 % et 80 % du capital disponible selon le contrat), qui devra être remboursée au maximum dans les 3 ans. Cette opération peut être renouvelée une ou deux fois, selon la compagnie d’assurance.

L'avantage : les sommes placées sur votre contrat ne sont pas considérées comme étant retirées et ne font donc pas l’objet d'une imposition. L'opération d'avance est donc à privilégiée en cas de besoin urgent de trésorerie à court ou moyen terme.

Toutefois, en cas de dépassement du délai admis par l'assureur, l'avance sera transformée en rachat partiel. 

Le rachat total vous permet de retirer la totalité des sommes placées sur votre assurance vie et clôture ainsi le contrat. Le rachat partiel permet quant à lui de récupérer une partie de vos investissements sans pour autant clôturer votre contrat et ainsi perdre les avantages fiscaux qui s'y rattachent. 

Il est également possible de programmer des rachats partiels, c’est-à-dire de retirer de l’argent de manière régulière afin de bénéficier d’un complément de revenu régulier. 

A la différence de l'avance, le rachat qu'il soit partiel ou total, entraine une imposition sur les sommes retirées.

Cette imposition varie suivant l'âge de votre contrat :

• avant 4 ans : l’imposition sur les plus-values est de 35 %
• entre 4 et 8 ans : 15 %
• après 8 ans : 7,5 % après un abattement de 4 600 €/an pour une personne seule et 9 200 € annuels pour un couple

Pour les sommes versées après le 27 septembre 2017, les plus-values peuvent être taxées à l’impôt sur le revenu ou au prélèvement forfaitaire unique (PFU). Le taux du PFU est de 30% et contrairement au PFL, le PFU (également appelé flat Tax) est un impôt non dégressif. Ce taux est le même pour tous, quel que soit l’âge du contrat : 

• 12,8% de taxation
• 17,2% de prélèvements sociaux